Florence accueillait ce matin les chefs d'Etat et de Gouvernement des quinze pays de l'Union Européenne. Un sommet européen qui s'annonçait tendu après plus de 90 jours de crise internationale autour de l'affaire de la ╥vache folle╙ avec en toile de fond la politique d'obstruction de la Grande Bretagne pour les affaires communautaires.
Après le compromis décidé hier par le Comité vétérinaire permanent sur le plan d'abattage des bovins britanniques, le sommet a finalement pu débuter dans un climat moins crispé. L'affaire "Vache folle" n'est certes pas encore résolue, mais un accord sur le plan d'éradication par étapes de cette maladie a été conclu aujourd'hui. Comme le soulignait ce matin dans le journal Les Echos, le ministre des Affaires étrangères, Hervé de Charette : "Il y a des éléments pour un dénouement". Michel Barnier, ministre délégué aux Affaires européennes, avait déclaré ce matin qu'il n'était pas question à Florence "de lever l'embargo" sur les exportations bovines anglaises, mais le consensus qui s'y est établi devrait permettre d'en commencer la levée progressive.